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Quand le droit à la déconnexion rencontre le devoir de reconnexion

publié le 10/11/2025

👀 De plus en plus de DRH nous le confient :

ils ne savent plus très bien comment gérer les temps de “connexion au travail”… qui ne concernent pas le travail.
Un message WhatsApp par-ci, une story Insta par-là, une petite vidéo rapide sur tik tok, un scroll LinkedIn “pour s’inspirer”, un petit sms perso…
Le tout entre deux réunions.

🧠 C’est un vrai sujet de société, sur lequel de nombreuses enquêtes se penchent :

📊 Selon une étude ResumeNow 2024, 58 % des salariés reconnaissent passer entre 30 minutes et 1 heure par jour sur des activités non professionnelles au travail.
📱 Hubstaff (2023) estime que cela représente jusqu’à 20 à 30 % de productivité en moins, selon les secteurs.
⏰ Et en parallèle, selon Éléas (France), 62 % des actifs souhaitent que des règles précises soient mises en place pour leur droit à la déconnexion hors temps de travail.

Bref :
➤ On veut déconnecter après 18h,
➤ … mais on a parfois du mal à se reconnecter avant 😅

La crise du COVID et la démocratisation du télétravail ont effectivement accéléré le mélange du temps, certaines personnes le gèrent parfaitement, d’autres sont plus en difficultés et même victimes d’une nouvelle organisation du travail.

Il faut aussi dire que les nouvelles générations ont développé une agilité incroyable : elles jonglent, switchent, multitaskent, etc
Le défi n’est donc pas de juger, mais de comprendre et encadrer ce nouveau rapport au temps et à l’attention.

Faut il refixer des règles ? faire avec ? Aujourd’hui plus de questions que de réponses, mais une réflexion semble intéressante à conduire chacun dans ses organisations, sa culture, ses valeurs, son métier…

🎯 Peut-être que l’enjeu n’est plus seulement le droit à la déconnexion,
mais aussi le devoir de reconnexion — à son travail, à son équipe, à son impact.

👉 Et vous, comment abordez-vous ce paradoxe dans vos entreprises ?